Un très mauvais anniversaire à tou·tes MERDE
L’anniversaire …
Putain de journée à la con, où tout le monde s’attend à ce que tu sois au top, sourire aux lèvres, prête à faire une route du shot sur le souvenir de tes plus belles années.
En vrai, c’est infernal, beaucoup trop de pression pour une seule journée.
(C’est pour ça, les cadeaux ? Pour noyer la tension ?)
Vieillir ? Pan fan, merci !
Le truc, c’est que vieillir, n’est pas franchement vendu (ici, en tout cas) comme une option particulièrement sympa.
Je ne sais pas si je préfère les rides, les articulations à remplacer, les opportunités de moins en moins nombreuses,… Bref, pas toujours de quoi faire péter le champagne !
Et pourtant…
Chaque année…
Rebelotte.
“Oh ouais, trop chouette, je deviens vieille, youpi. J’adore le temps qui passe”
Et je serai obligée d’être contente de souffler mes bougies ?
Y’a des années où vieillir, c’est accepter le fait que mes rêves de gloire se sont peut-être transformés en soirées M6+ et autres MyTF1, plaid sur les genoux, pot de glace sur la table.
C’est aussi réaliser que tu n’as pas forcément coché toutes les cases sur ta liste de vie. Et ça, oui, ça fout graaaaaave les boules !
Les Objectifs ! Ces putains d'objectifs !
Allons-y, parlons-en, de ces fameux objectifs qu’on s’est fixés pour tel ou tel âge.
Le job de rêve, la maison Pinterest, les enfants parfaits (optionnels), le ou la partenaire de vie de nos rêves, la liberté absolue.
MENSOOOONGE !
D’où on est censées, être au top avant 30 ans, puis se renouveler à chaque dizaine. Si je choppe celui (ou celle, mais j’ai un doute) qui a markété le truc… disons que…
Bah disons que rien du tout, parce que je vais pas faire une apologie de la violence non plus.
(Vieillir, again, cette connerie)
Honnêtement, certaines années, mon anniversaire est surtout le rappel cruel de tout ce que je n’ai pas accompli. Et je ne suis pas la seule.
Imagine un peu quand il y a encore quelques années, tu te voyais patron·ne de PME. Aujourd’hui, tu te retrouves dans un open space qui pue l’angoisse, avec une cafetière en panne et un manager pervers.
Et c’est sans parler du prince (ou de la princesse) charmant·e qui devait te délivrer de ce monde cruel… Et que tu cherches encore, désespérément, sur des applications qui font de toi une marchandise (avec DLC bien entendu).
Le droit au mauvais anniversaire
Dooooonc, t’as le droit de faire la gueule le jour de ton anniversaire. T’as le droit de refuser cette mascarade du “tout va bien”. Parce qu’au fond, c’est juste une journée de plus dans cette année où tu vis déjà des montagnes russes émotionnelles.
Et si tu veux passer ta journée en jogging, avec un gâteau pour toi toute seule (ou pas de gâteau du tout), eh bien fais-le !
T’as le droit de juste respirer, faire une pause, et repartir le lendemain sans les confettis dans les cheveux et champagne sur la chemise. C’est pas graaaave. Et les cadeaux ? C’est pas une obligation !
Ce qui compte, c’est les petites attentions de ceux qui t’aiment. Ces petits cadeaux du quotidien, ils valent mille fois la cagnotte que tu vas pas savoir où dépenser et qui va partir en Uber Eats.
Un anniversaire parfait ?
Et depuis quand, faut-il impérativement que LA journée parfaite soit le jour J?
I call bullshit.
Ton anniversaire n’est pas forcément ce jour où tout doit être parfait, avec une fête grandiose pile le jour même.
Si tu préfères organiser un truc avant ou après, histoire d’éviter l’agenda surbooké, les copines en vacances ou même ta propre humeur, un peu voire franchement cochon, c’est aussi une option !
L’important, c’est de fêter quand TU le veux, pas de courir après la journée parfaite le jour exact.
Un joyeux non-anniversaire ! À moi À qui ? À moi À vous ?
Alice au pays des Merveilles
Alors, joyeux anniversaire ? Peut-être pas. Mais si tu veux râler, t’as tout mon soutien !