Arrestation dans le Morbihan
Arrestation dans le Morbihan : hier soir à Morlaix, une jeune femme a été arrêtée. En cause ? L’utilisation des mots “Parfoite” et “Attachiante”.
La Libération des femmes a ses victimes, la première serait-elle la langue française?
Une arrestation morbinannaise controversée
Depuis 1980, avec l’arrivée de la première femme à l’Académie Française, Marguerite Yourcenar, on ne compte plus les infractions proprement scandaleuses à la langue française. Douce langue de Molière, maltraitée par des êtres sauvages, dénués de tout sens poétique et prêts à tout pour une dose supplémentaire d’inclusion. La libération de la femme a marqué la naissance du wokisme, et avec lui, de la honte. Honte d’une langue qui se prostitue un peu plus chaque jour, pour un bout de bitume sur le trottoir du wokisme.
C’est ce qu’affirmait hier soir le gendarme de Morlaix après avoir arrêté, dans l’après-midi une jeune femme. Elle affichait dans la rue une pancarte au slogan ‘vulgaire’.
Meuf, câlin offert si comme moi t’es PARFOITE et ATTACHIANTE.
Dans l’incapacité de nous révéler le motif de cette arrestation au coeur du Morbihan, le chef de gendarmerie s’est ensuite réfugié dans son bureau.
Justifiée ou non, cette arrestation morbihannaise a fait grand bruit. Elle soulève le problème épineux des mots, aujourd’hui, en France.
L’évolution en cause de l'agression ?
Pour vous, MNews s’attarde aujourd’hui sur le sujet particulièrement épineux de l’évolution de la langue au cours de ces dernières années.
Nous abordions en préambule les mots parfoite et attachiante. Deux fléaux que même le plus acharné des droitistes ignore. Il l’ignore autant d’ailleurs, que ce SDF qui fait la manche devant son Auchan tous les dimanches.
Il les ignore pour une raison bien précise : il ne se sent tout simplement pas concerné.
Rencontre avec Corinne
Alors pour comprendre ce phénomène, nous nous sommes intéressés à Corinne. Dont le nom a été modifié à sa demande.
En arrivant chez elle, Corinne nous assoit très gentiment dans son salon Ikéa de dernière collection. Un achat nécessité par une séparation récente qu’elle ne subit pas mais qu’elle savoure avec délectation.
Elle attire notre attention sur une affiche de son salon qui lit :
« Je suis parfoite, c’est-à-dire que je suis parfaite mais pas tout le temps »
signée Les Martines.
Elle nous explique ensuite que c’est à la lecture de cette image qu’elle a réalisé qu’il était temps pour elle de partir. De quitter un couple dans lequel il était attendu d’elle une perfection constante, qui la poussait inexorablement vers un burn-out du couple.
J’ai compris ce jour-là, qu’il n’était pas nécessaire pour moi de toujours être parfaite puisque d’autres ne l’étaient pas et trouvaient malgré tout un bonheur qui ne sonnait toujours pas à ma porte à moi. Donc j’ai changé de porte !
Corinne
La meilleure amie de Corinne
D’ailleurs, on frappe à la porte. Et c’est sur ces mots que la meilleure amie de Corinne arrive, emmenant avec elle le rosé et les chips.
Mathilde nous explique alors ce que le mot attachiante représente à ses yeux. Elle nous parle de cet homme avec lequel elle a vécu une histoire pendant quelques années et qui semblait ne pas pouvoir se passer d’elle. Tout en affirmant, cependant, son désir de ne jamais être en couple avec elle. « Il me trouvait attachiante, et je trouvais ça mignon ».
Il me trouvait attachiante et je trouvais ça mignon
Mathilde
Une arrestation justifiée ?
Quelques heures, et beaucoup trop de détails plus tard, je repartais le ventre plein et les idées plus claires.
Ces mots du 21ème siècle ne sont donc ni une agression à la langue de Molière ni un pied de nez aux droitards réfractaires aux changements.
Ils sont une arme de défense pour des femmes qui naviguent dans un monde inconnu et qui leur était inaccessible il y a encore 50 ans. Celui de la liberté pleine et entière de faire ce qu’elles veulent et avec qui elles le veulent. Ces mots leur servent de socle pour une perception plus amusante et légère d’une réalité qui n’a pas besoin d’être alourdie par des débats infinis sur des sujets qui n’en sont pas.
La rédaction de MNews prend donc exceptionnellement parti et dénonce le zèle dangereux d’un gendarme qui ferait peut-être mieux de changer de métier. Laisser le monde rire et le soulager devrait être une obligation et non un délit !
À toutes ces femmes drôles, parfoites et attachiantes : farce à vous, mesdames, vous êtes des Queens.
M bis
C'est fou comme j'avais envie de m'énerver ce jour-là !